L’Equipe Mobile Prévention Soutien Aidance : un allié pour les aidants proches

L’Equipe Mobile Prévention Soutien Aidance : un allié pour les aidants proches

Cette équipe multidisciplinaire propose un accompagnement centré sur l’impact de l’aidance au sein des relations familiales.  Découvrez les services de l’Equipe Mobile Prévention Soutien Aidance (EMPSA).

En cette période de crise sanitaire, les jeunes aidants et les aidants vivent un stress particulier. Ils sont davantage sollicités et isolés. Vous êtes dans cette situation et souhaitez être informé et obtenir de l’aide ? L’EMPSA peut intervenir dès l’hospitalisation de la personne aidée ou à tout moment charnière dans l’évolution de la situation d’aidance à domicile.

Une équipe à votre écoute

L’EMPSA, se sont des psychologues, assistant.e sociale et infirmier.e. Ils travaillent en réseau avec les proches, les structures médicales, sociales et éducatives et tout acteur qui participe au soutien des jeunes aidants et des aidants. L’EMPSA est centrée sur la cellule familiale avec une attention particulière sur les jeunes aidants et les aidants.

Elle se déplace à domicile dans les 19 communes bruxelloises. Elle vous propose un accompagnement suite à l’apparition ou à l’aggravation d’une situation de dépendance d’un des membres de la famille.

Accompagnement proposé par l’EMPSA

  • Évaluer la situation globale de la famille
  • Écouter les besoins des jeunes aidants et des aidants proches
  • Prévenir l’impact de l’aide sur les relations et la santé
  • Éviter l’isolement relationnel et affectif
  • Aider à l’organisation et à la répartition des tâches suite à la dépendance
  • Favoriser l’autonomisation des jeunes aidants et des aidants
  • Identifier les sources d’épuisements possibles
  • Proposer des formules de soutien et de répit
  • Informer la famille des aides existantes et de leur mise en place
  • Évaluer régulièrement l’accompagnement et les adaptations proposées

CONTACT

Tel. : 02/474.02.35

Email : equipemobile@jeunesaidantsproches.be

Site internet 

Adresse : 578, Boulevard de Smet de Naeyer 1020 Bruxelles

Le vécu des patients avec le médecin conseil : participez à la rencontre – LUSS – Solidaris

Le vécu des patients avec le médecin conseil : participez à la rencontre – LUSS – Solidaris

Durant la crise sanitaire, l’organisation des consultations avec les médecins-conseils de la mutualité Solidaris a dû s’adapter. Comment se sont noués les contacts avec le médecin conseil ? Quelle a été la qualité de cette relation ? La parole est à vous !

Vous êtes invités le 9 mars 2021 de 10h à 11h30 à participer à une rencontre avec SOLIDARIS, organisée par la LUSS, fédération francophone des associations de patients et de proches et le porte-parole des usagers des services de santé.

La LUSS a été sollicitée par la directrice des médecins-conseil de SOLIDARIS pour participer, avec des représentants d’associations de patients, à une rencontre le 9 mars 2021 de 10h à 11h30 par TEAMS. Cette rencontre portera sur le vécu des patients avec le médecin conseil pendant la crise sanitaire (depuis mars 2020 jusqu’à maintenant).

Votre avis a de l’importance

Pour la LUSS, la participation de patients semble essentielle pour mettre en évidence ce qui a bien fonctionné et ce qui a posé problème lors des consultations à distance ou par téléphone avec le médecin conseil, pendant la crise sanitaire.

« Nous pensons que l’éventuelle expérience des membres de l’ASBL Le Funambule pourrait être une réelle plus-value dans cette discussion, c’est pourquoi nous vous sollicitons plus particulièrement. »

Une réunion de préparation est prévue le vendredi 5 mars 2021 par TEAMS à 10h (maximum d’une heure).

Comment s’inscrire ?

Les inscriptions se prennent auprès du secrétariat de la LUSS luss@luss.be : pouvez-vous préciser si vous participez à la réunion de préparation et/ou à la rencontre avec Solidaris. Les liens de connexion vous seront envoyés en retour.

Plus d’infos

Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter :

Thierry MONIN, chargé de projet – courriel : t.monin@luss.be 

ou Claire SERVAIS, chargée de projet – courriel : c.servais@luss.be

Voici  également les recommandations formulées par la LUSS et les associations de patients à propos de la relation patient – médecin conseil. Ces rencontres permettront par la suite d’actualiser ce document.

 

N’hésitez pas à partager cette information.

Marianna Bianchini, gestionnaire de projets et chargée de mission pour « Psychologues de première ligne » nous en explique la genèse et les objectifs.

Marianna Bianchini, gestionnaire de projets et chargée de mission pour « Psychologues de première ligne » nous en explique la genèse et les objectifs.

Les psychologues ont un rôle important dans le suivi de personnes fragilisées, en recherche d’aide et d’écoute.

« Il s’agit d’une initiative de l’INAMI et du SPF Santé, dans le cadre de la réforme de la santé mentale. Le réseau « Psychologues de première ligne » existe, au niveau national, depuis le 1er avril 2019 et rassemble environ 90 psychologues cliniciens et orthopédagogues à Bruxelles. Il vise à rendre les soins psychologiques le plus accessibles possible au grand public et à toutes les tranches d’âge pour des problématiques débutantes. Les séances sont différentes des séances de psychothérapie classiques. Le but est de proposer rapidement une aide adaptée et éviter que des problèmes légers à modérés n’évoluent vers des troubles plus sévères. Les problèmes rencontrés ne sont pas chroniques, ils sont limités dans le temps et sont apparus depuis quelques semaines ou quelques mois. Il peut s’agir d’anxiété, d’humeur dépressive, de consommation d’alcool, de somnifères et calmants. Cette offre est d’autant plus importante en cette période de COVID-19 qui est particulièrement difficile à vivre pour la population.

Les interventions, limitées dans le temps, peuvent être suffisantes pour améliorer le problème du patient, s’il est dans un contexte sûr, sans risque de passage à l’acte. Les patients peuvent rester chez un de nos professionnels ou être réorientés, dans une optique de continuité des soins. Les patients peuvent rester chez un de nos professionnels ou être réorientés, dans une optique de continuité des soins.

Les patients sont orientés vers un psychologue clinicien ou un orthopédagogue par leur médecin généraliste qui leur donne une prescription de renvoi datée. Concrètement, le patient a droit à 4 séances par an, renouvelable une fois. Sa quote-part est de 11,20 euros et de 4 euros s’il bénéficie d’une intervention majorée.

Le réseau fonctionne bien et est amené à se développer. Nous organisons régulièrement des rencontres avec les médecins généralistes pour les informer de cette nouvelle offre. Il y a aussi des intervisions pour nos membres, afin d’identifier ce qui fonctionne bien et ce qui est plus difficile. Le projet fait l’objet d’une évaluation par une équipe de chercheurs. En effet il s’agit d’une première initiative dans le cadre du remboursement des soins psychologiques de première ligne ; cela permettra de penser l’extension des soins psychologiques ».

Propos recueillis  par Franca Rossi

Pour en savoir plus:

 

Envies suicidaires : des pistes pour y faire face

Envies suicidaires : des pistes pour y faire face

Les idées suicidaires sont le résultat d’une souffrance psychologique extrême. Il n’y a pas de honte à estimer sa vie insupportable, cela peut arriver à tout le monde. Voici quelques pistes pour envisager une autre issue à votre situation ou celle de votre proche.

Tout d’abord, ne restez pas seul (e). Le plus important est en effet d’en parler. A un proche, un ami, un collègue ou encore un professionnel de la santé (thérapeute ou votre médecin traitant).

Exprimez votre ressenti profond, sans crainte d’être jugé.

Aussi, essayez de mettez en lumière les choses positives de votre vie, si infimes soient-elles.

Vous pouvez aussi vous fixer un objectif chaque jour, même tout petit. 

Garder le rythme de vos journées à travers le sommeil et des repas.

Laissez-vous inspirer par des témoignages positifs de personnes en souffrance comme vous, qui ont choisi la vie

 

Enfin, n’hésitez pas à appeler l’un de ces numéros :

Centre de Prévention du Suicide : 0800/32123

Un Pass dans l’Impasse : 081 77 71 50

Télé Accueil : 107

Le Funambule : 0492/567931 (spécifiquement pour les personnes vivant avec un trouble bipolaire et leurs proches)

 

suicide telephone

Il est en effet parfois plus facile de contacter des numéros spécialisés que vos proches. Vous y serez non seulement entendu mais surtout écouté.

 

Nous sommes de tout cœur avec vous.

« Grâce au Funambule, j’ai trouvé ma stabilité », Annick

« Grâce au Funambule, j’ai trouvé ma stabilité », Annick

Suite à notre appel à témoignage via le groupe privé facebook du Funambule, nous avons reçu ce magnifique texte de Annick. Nous espérons qu’il vous inspirera à chercher de l’aide auprès de notre ASBL afin de mieux vivre la bipolarité ou celle de votre proche.

« J’ai poussé les portes du Funambule il y a environ 7 ans. Mon humeur était encore très instable et je souffrais épouvantablement de mon trouble bipolaire. J’y ai trouvé un accueil remarquable, un cadre rassurant et non jugeant, des personnes qui comprennent vraiment mon trouble, capables de m’accepter pleinement avec mes fragilités. Les groupes de parole ont alors été une clef de mon processus de rétablissement, car j’y ai trouvé l’espoir que la stabilité de l’humeur était possible, alors que toute perspective d’avenir m’effrayait totalement alors.

J’ai participé aux groupes tant bien que mal et rencontré d’autres personnes souffrant de bipolarité, celles-ci me laissent un souvenir inoubliable, car elles m’ont vraiment accompagnée alors que l’espoir me faisait défaut. J’ai ensuite trouvé ma stabilité : loin d’être linéaire, mon humeur reste parfois sensible aux stress du quotidien.

Aujourd’hui, Annick apporte son expérience dans les groupes de parole en ligne

Après plusieurs années, j’ai rouvert les portes du Funambule, cette fois pour des groupes virtuels. Je me sens à présent capable d’apporter mon expérience à mes pairs au sein de ces groupes et j’y retrouve, encore et toujours, la chaleur, l’écoute, le respect et la bienveillance tellement nécessaires à notre processus de rétablissement. Merci aux bénévoles du Funambule de rendre tout cela possible, je suis convaincue que c’est ensemble que nous pouvons le mieux affronter nos fragilités. »

Annick

Rencontre avec Claire, communicante au Funambule

Rencontre avec Claire, communicante au Funambule

Solidarité, convivialité et partage sont au cœur des missions de Claire, administratrice au Funambule. Elle participe à améliorer la communication de l’ASBL. En septembre 2020, Claire a d’ailleurs créé un groupe de soutien sur Facebook, qui compte à ce jour près de 130 membres. Retour sur cette belle aventure.

« Quand je me suis intéressée au Funambule, j’ai consulté le site internet et la page Facebook, deux supports de communication que je trouvais de qualité. Mais j’ai constaté qu’il y avait peu de commentaires sur Facebook et une réflexion est née… Quand on a un trouble bipolaire, on n’a pas forcément envie que des amis Facebook soient au courant. Par contre, Facebook est un beau moyen de pouvoir échanger à ce propos. Les groupes privés sur Facebook offrent la possibilité de discuter dans un espace plus confidentiel. En effet, les publications et commentaires ne sont pas publics.

« Et si on lançait un groupe privé sur Facebook ? »

Je suis membre de groupes français sur la bipolarité et je me suis dit : pourquoi pas un groupe privé belge ? J’ai donc créé cet espace de communication entre pairs et avec les proches de personnes vivant avec un trouble bipolaire.

La gestion au quotidien : plaisir et rigueur

Gérer ce groupe privé est un plaisir pour moi. Depuis les débuts des réseaux sociaux, j’ai tout de suite apprécié cet outil et suis à l’aise en tant que community manager. Tous les jours, je valide les demandes d’adhésion. Les nouveaux membres sont acceptés s’ils répondent à deux questions :  1. Quel est votre lien avec la bipolarité. 2. Acceptez-vous les règles du groupe (confidentialité et respect des autres) ? Il est en effet important à mes yeux que ce groupe soit bienveillant, que tout le monde s’y sente bien.

Une animatrice et des membres actifs !

Les personnes qui nous rejoignent peuvent poser les questions qu’elles souhaitent. Les contacts permettent de briser la solitude et d’obtenir un soutien. En effet, les groupes de parole du Funambule ne se déroulent pas tous les jours et, ici, les membres peuvent intervenir à tout moment. Il y a une dizaine d’habitués qui postent des commentaires plusieurs fois par semaine. Pour favoriser l’expression et instaurer une ambiance conviviale, je poste par exemple des publications sur le trouble bipolaire, des sondages sur l’humeur du moment des membres. Nous avons aussi un chouette petit rendez-vous hebdomadaire : « le mot de la semaine ». Les membres sont libres de commenter ou pas, cela ouvre le champ des possibles. Le mot « identité », par exemple, avait donné lieu à de nombreuses réactions. Je réponds à des commentaires au nom du Funambule mais aussi, parfois, en mon nom propre, quand des thèmes me touchent de façon plus personnelle.

Des « salons » pour discuter en vidéo

J’ai récemment lancé un salon de conversation : on se confie, on parle de tout. On rit beaucoup aussi ! Le concept rejoint celui des groupes de parole mais est différent. Dans les deux cas, on est entre personnes bienveillantes, qui savent ce qu’est la bipolarité puisqu’elles la vivent, en tant que proche aussi. Ce qui me ravit, ce sont les initiatives qui voient le jour comme celle, récente, d’une dame qui a proposé des balades. D’autres ont suivi. C’est super !

Des idées pour mieux faire connaître Le Funambule 

Depuis que je suis au Funambule, j’apprécie énormément la latitude que l’on me donne pour mettre en place les quelques idées que j’ai eues. J’ai par exemple suggéré qu’on change de nom de domaine (anciennement, le site était : www.infofunambule.be). Chose faite (www.bipolarite.org) : j’ai épaulé Steve dans la refonte du site. Puis, j’ai proposé un blog. La semaine passée, j’ai lancé la page LinkedIn sous les bons conseils de Jean-Marc. Je rêve aussi que Le Funambule communique via un Instagram. Ah, et une autre idée germe dans mon esprit : créer un concept « Fun en Bulle ». Suite à une discussion avec le réalisateur de The 108 Journey, Hugo Rozon, on s’est dit que ce qui manque dans le « monde » de la bipolarité, ce sont, outre les groupes de parole, des espaces pour vivre d’autres choses… C’est un peu dans l’esprit des balades, ce serait des activités pour les personnes bipolaires et leurs proches, ouvertes à tous, mais un peu encadrées. Je vois bien un barbecue, une sortie à un concert, partager un moment autour d’un repas ou encore la descente de la Lesse en kayak. Du fun, quoi !

Propos recueillis par Franca Rossi