« C’est l’histoire de Mark, un Italien qui habite à Paris et qui retourne voir sa famille en Sicile. Là-bas, ses proches se rendent compte qu’il y a chez lui une confusion entre la réalité et la fiction. Il présente des symptômes de plusieurs pathologies, dont la schizophrénie et les troubles de dissociation, qui provoquent entre autres des amnésies. Le tournage a eu lieu en Sicile, près de l’Etna, à 50 kilomètres de Catane, en plein hiver. « Follia » a été thérapeutique pour moi car j’ai, dans mon histoire, un lien avec l’univers de la folie. Le fait d’aller à des conférences, de lire des ouvrages sur le sujet ou d’aller au cinéma voir des films qui en parlaient, ça m’a fait beaucoup de bien, ça m’a aidé. Le célèbre psychanalyste Lacan a dit : « Nous sommes tous fous ». En fait, « Follia » ouvre le débat et le concept « Cinépsy » est une idée merveilleuse. Un groupe de psychanalystes, de psychiatres et de personnes directement concernées par la santé mentale prennent part aux échanges consécutifs à la projection et le tout se clôture par le verre de l’amitié. Après chacune des séances en France, tant à Paris que dans des plus petites villes, on conversait avec les spectateurs.

Plusieurs ont témoigné de leur ressenti, parfois en pleurs, il y a eu de belles émotions partagées. On se rend compte que la maladie mentale est un thème qu’on peut explorer sous de multiples facettes. Le fait de vivre est en soi une aventure folle. ».

 

 Propos recueillis par Franca Rossi

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