Le groupe de parole de Namur reprend en septembre

Le groupe de parole de Namur reprend en septembre

Bonne nouvelle ! Le groupe de parole de Namur reprendra ce lundi 6 septembre de 15 h à 17 h. Pour les habitués, notez bien cette nouvelle adresse : ans les locaux de la LUSS (Ligue des Usagers des Services de Santé), situés avenue Sergent Virthoff 123 à 5000 Namur.

Transports : au départ de la gare de Namur, bus 27, arrêt Namur-Expo, puis environ 5-10 minutes à pied. Si vous venez en voiture, stationnement gratuit aisé face au bâtiment de la LUSS.

Nous avons hâte de vous y retrouver !

La DH en parle ici.

Tournai : un nouveau groupe de parole

Tournai : un nouveau groupe de parole

NOUVEAU !

Nous vous retrouvez désormais chaque premier mardi du mois à Tournai !

Rendez-vous ce 7 septembre à 17h30 pour le tout premier groupe de parole tournaisien.

Les groupes de parole du Funambule sont destinés aux personnes vivant avec un trouble bipolaire ainsi qu’à leurs proches.

Retrouvez-nous à Tournai chaque premier mardi du mois de 17h30 à 19h30.

 

 

 

En savoir plus sur les groupes de parole du Funambule.

groupe parole liège funambule

Adresse :

La Maison des Associations et de l’Événementiel

25 rue de la Wallonie

7500 Tournai

( Arrêt de bus Dôme ou Beffroi )

Prochaines dates :

Ils ont lieu chaque 1er mardi du mois de 17h30 à 19h30 (accueil dès 17h15)

7 septembre 2021

5 octobre 2021

 16 novembre 2021

Inscription obligatoire :

0470 35 69 70 (David)

Logo Bulle d'OxyGem
Le Funambule lance son module de psychoéducation à Bruxelles

Le Funambule lance son module de psychoéducation à Bruxelles

Les troubles bipolaires rythment votre quotidien ? Quand les semaines ressemblent à des montagnes russes, quand l’humeur joue au yo-yo… On ne va pas se mentir : c’est difficile. Tant pour la personne qui souffre de la bipolarité que son entourage. Pour vous aider, nous avons mis en place un module de psychoéducation, en collaboration avec deux psychiatres, Dr Laurence Jeunieaux et Dr Daniel Souery.

Dans un mois, Jette accueillira le tout nouveau programme de psychoéducation du . Pour en parler, nous avons fait appel à Sarah Louis, psychologue clinicienne, qui animera les 9 séances avec Steve Gravy, bénévole du Funambule.

La psychoéducation, c’est quoi ?

C’est un programme d’apprentissage à la gestion d’une situation spécifique : ici le trouble bipolaire.

Cet apprentissage va se réaliser au cours de séances interactives durant lesquelles les animateurs vont développer :

  • L’échange d’avis et d’expériences entre les participants ;
  • Des informations théoriques apportées par les animateurs ;
  • La réalisation d’exercices permettant l’intégration des connaissances et expériences.

Au terme de ce programme, chaque participant aura constitué un dossier de bipolarité, contenant les outils et informations qui lui permettront de gérer sa maladie de la façon la plus autonome possible.

La psychoéducation a principalement comme but de prévenir les rechutes en rendant les personnes vivant avec un trouble bipolaire véritablement actrices et expertes de leurs soins. Elle permet également une rencontre profonde avec soi-même ainsi qu’avec d’autres personnes traversant les mêmes épreuves. L’objectif de ce module n’est pas d’imposer une expertise et des théories, mais d’offrir aux participants la possibilité de comprendre leur propre fonctionnement.

À qui s’adresse la psychoéducation ?

La psychoéducation s’adresse à l’ensemble des patients, mais également aux proches (conjoint, famille, amis). Elle peut être mise en place dès le premier épisode, en période de stabilisation mais également à la fin d’une hospitalisation.

Sarah Louis

Psychologue clinicienne

En quoi peut-elle aider une personne atteinte de troubles bipolaires ?

Les objectifs principaux pour les participants sont d’une part, mieux connaître et comprendre le trouble bipolaire avec ses symptômes, ses traitements, ses possibilités d’évolution. Et d’autre part, permettre d’adopter des stratégies personnelles efficaces pour lutter contre les rechutes, les conséquences personnelles, familiales et sociales de la maladie.

Steve Gravy

Pair-aidant

Outre la volonté d’apporter des informations théoriques et pratiques, ces séances souhaitent également déstigmatiser ce trouble en offrant la possibilité de comprendre plus en profondeur les ses mécanismes sous-jacents. Elle apporte également un espace de libre parole, de non-jugement et d’empathie où les participants sont amenés à se dévoiler, dans toute leur singularité. En effet, je reste persuadée que c’est la parole des participants qui va avoir un réel impact sur les autres, et pas seulement les informations théoriques qu’ils peuvent recevoir.

Sarah Louis

Psychologue clinicienne

La psychoéducation peut-elle remplacer un suivi médical ?

Alors non, la psychoéducation ne souhaite pas se substituer à un suivi médical. Elle souhaite avant tout vulgariser les mécanismes des différents traitements afin d’augmenter la compliance à ceux-ci. Les soins des troubles bipolaires s’appuient sur l’adoption d’un mode de vie sain et régulier ainsi que la combinaison des différentes stratégies telles que les prescriptions médicamenteuses et les psychothérapies.

Sarah Louis

Psychologue clinicienne

Non, c’est un complément au suivi médical pour devenir le propre spécialiste de son propre trouble bipolaire. Toutefois, l’encadrement médical d’un professionnel de la santé mentale reste primordial.

Steve Gravy

Pair-aidant

En tant que professionnelle de la santé mentale/pair-aidant, que vas-tu apporter aux personnes qui participeront aux modules ?

Je suis très heureuse de coanimer ces séances avec Steve. J’envisage celles-ci comme des rencontres bilatérales où nous apprendrons de séance en séance à se découvrir via les interactions avec chaque membre du groupe. Je ne souhaite pas me positionner en tant que « professionnelle de la santé mentale » car la véritable expertise se trouve dans l’expérience du trouble en lui-même. Je pense néanmoins pouvoir apporter des touches théoriques et pratiques tout en restant garante d’un cadre d’échange bienveillant et libérateur pour quiconque souhaite participer à ces séances.

Sarah Louis

Psychologue clinicienne

Je peux apporter le partage de mon expérience de vécu. Je vis moi-même avec un trouble bipolaire et je propose ce type de programme en tant que pair-aidant. J’ai eu l’occasion de prendre du recul par rapport à mon propre trouble et, dans ce sens, je suis à même d’« utiliser » mon histoire personnelle comme outil de soins pour mes autres « bipotes ».

Steve

Pair-aidant

Modalités

Calendrier des séances

 

  • 22/09/21 – Séance 1 : Présentation du programme, la psychoéducation et le diagnostic des troubles bipolaires.
  • 06/10/21 – Séance 2 : vulnérabilité aux troubles bipolaires
  • 20/10/21 – Séance 3 : La manie, l’hypomanie et les états mixtes
  • 03/11/21 – Séance 4 : Les états dépressifs
  • 17/11/21 – Séance 5 : Normothymie et la détection précoce des nouveaux épisodes
  • 01/12/21 – Séance 6 : Moodcompanion et introduction aux traitements pharmacologiques
  • 15/12/21 – Séance 7 : Comorbidités et prises en charge psychothérapeutique
  • 12/01/22 – Séance 8 : Vivre au quotidien avec le trouble bipolaire
  • 26/01/22 – Séance 9 : Conclusion du programme et entretien d’évolution

Inscriptions clôturées

Notre module de psychoéducation est victime de son succès et est déjà complet !

 

Pour être tenu(e) informé(e) de notre prochain module, abonnez-vous à notre newsletter ou suivez-vous sur Facebook !

 

Sarah Louis a réalisé son mémoire sur la stigmatisation et s’était alors rapprochée du Funambule, nous en parlions ici.

Cycle de séances d’information et d’échanges

Cycle de séances d’information et d’échanges

Le Funambule s’associe au Réseau107 du Brabant wallon et d’autres partenaires pour lancer en septembre des séances d’information et d’échanges autour de la bipolarité

Le cycle est gratuit, mais l’inscription obligatoire. Ne tardez pas, les places sont limitées. Retrouvez toutes les infos ici !

Un duo d'animateurs complémentaires

Cécile Perrad, notre bénévole à la ligne d’écoute, et le Dr Gillain, psychiatre et chef du service de psychiatrie de la Clinique St-Pierre d’Ottignies co-animeront ce cycle d’information et d’échanges sur la bipolarité. Comment Cécile envisage-t-elle ce projet ?

Cécile, tu vas coanimer les conférences-débats avec le docteur Gillain. C’est important pour toi d’y prendre part ?

Très important. J’assure le service d’écoute téléphonique du Funambule et
cela m’a permis de constater combien il était nécessaire de donner des
informations sur la maladie, tant pour les personnes bipolaires que pour les
accompagnants.
Je lis beaucoup, d’articles, des livres, je visionne des vidéos, pour en
connaître toujours plus.
Le fait de bien informer permet aux appelants une prise de conscience et
donne de l’espoir. Les personnes qui me téléphonent se rendent compte
qu’elles peuvent s’en sortir et qu’il n’y a pas que l’aspect médical dans le
rétablissement, mais aussi l’hygiène de vie et d’autres outils, comme la
psychoéducation.

Lors de ces conférences-débats à Ottignies, tu vas témoigner à propos du
vécu et du quotidien des personnes bipolaires…

Je serai une personne ressource, une porte-parole, en quelque sorte, de
toutes celles et tous ceux qui souffrent et font des efforts pour atteindre un
rétablissement. Les groupes de parole du Funambule remplissent un grand
rôle dans ce processus.

Tu seras donc la voix du Funambule lors de ces six rencontres…

Notre association assure une mission très appréciable à Bruxelles et en
Wallonie. Au téléphone, j’ai de plus en plus de retours de personnes qui me
disent qu’elles ont été envoyées par leur médecin, leur psychiatre, leur
psychologue. Le Funambule est de plus en plus connu et je m’en réjouis.

Merci Cécile !

 

Propos recueillis par Franca Rossi.

1 000 bornes pour la santé mentale, en marche !

1 000 bornes pour la santé mentale, en marche !

Le dimanche 20 juin marquait le coup d’envoi de la Grande marche pour la santé mentale et le bien-être : 21 étapes à travers Bruxelles et la Wallonie pour sensibiliser à l’importance de la santé mentale. Au terme de cette première semaine, nous avons recueilli les impressions de Pierre Maurage, chercheur l’UCLouvain et à l’initiative du projet.

Le premier dimanche, environ 80 personnes ont pris le départ de la première étape. Nous avons eu la chance de relier Namur à Dinant sous un beau soleil. Cela s’est nettement gâté ce lundi vers Saint-Hubert, mais une bonne dizaine de marcheurs ont tout de même relevé le défi. Nous sommes heureux car ces étapes dans le sud du pays sont capitales en termes de sensibilisation. La population de la province du Luxembourg n’a que peu d’accès aux soins de santé mentale.

Pierre Maurage

Chercheur, UCLouvain

Qui sont ces marcheurs qui parcourent « 1 000 bornes pour la santé mentale » ?

« C’est un mélange de populations. Nous avons de vrais marcheurs qui ont l’habitude de faire de longues marches, mais également des soignants en santé mentale, des patients… Et puis aussi, des personnes qui viennent simplement pour les activités. »

Chaque étape est rythmée par des animations à l’initiative d’associations locales.

« Ce lundi, entre Dinant et Saint-Hubert, le Home Herman s’associait à l’école maternelle de Poix pour organiser une activité intergénérationelle. Et c’est l’un des objectifs de la Grande marche pour la santé mentale : être un catalyseur. »

Est-il encore temps de s’inscrire ?

« Bien sûr ! Les étapes font une cinquantaine de kilomètres, mais vous pouvez marcher 5 km, voire le dernier kilomètre symbolique. Ou simplement vous rendre aux animations. Nous comptons sur un public aussi large que possible pour sensibiliser à l’importance de la santé mentale. »

Alors, vous êtes motivé·e ?

Rendez-vous sur le site des 1 000 bornes pour la santé mentale pour découvrir les prochaines étapes et la marche à suivre pour vous inscrire, sans mauvais jeu de mots.

En attendant, Le Funambule vous donne rendez-vous sur son stand le 10 juillet au Beau Vallon à Namur, pour clore cette Grande marche pour la santé mentale et le bien-être.